Le forum de la guilde des Espoirs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le forum de la guilde des Espoirs

Bienvenue sur le forum !
 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Histoire d'une copine à Baldon

Aller en bas 
+2
Hell-osa
baldon
6 participants
AuteurMessage
baldon

baldon


Masculin Messages : 395
Date d'inscription : 10/11/2010
Age : 26
Localisation : Tonkult?

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptyLun 10 Oct - 19:01

Salut a tous, donc j'ai une copine de classe qui fais une histoire que moi je trouve énorme!!! il y a des suite et pas mal de rebondissement donc je vais vous faire découvrir tout les jour je mettrai un autre chapite:
(Je tiens à dire que le premier chapitre je l'aime pas trop pas rapport aux autres:


Prologue:



Mon histoire est peu banale. Tout simplement, parce que je ne suis pas une personne banale. J’ai beau essayer de me dire que je suis comme les autres, que j’avais seulement un point de vue des choses totalement différent de la leur, mais non, je ne peux pas dire que je suis quelqu’un d’ordinaire. Cette histoire est peu banale, peut-être aussi est-ce dut au fait qu’elle débute par la fin, et non par son habituel commencement.

Donc, je suis Andréa, et je viens de mourir.




















Chapitre I : La fin du commencement.





Temps lugubre, pour une journée lugubre. Le ciel, que j’admirais tant, était étonnamment sombre. Le vent soufflait d’une force surhumaine, et des éclairs zébraient le ciel à une vitesse ahurissante. Toute la population de mon village était vêtue de noir, et se dirigeait en direction du cimetière. Plusieurs personnes, dont je ne connaissais l’existence auparavant, assistaient à mon enterrement. Toutes les villes et communes aux alentours avaient du être au courant de la façon tragique dont j’étais morte. Pour ne pas faire de secret, je me suis jetée d’une falaise. Vous comprendrez par la suite. C’est un peu brutal de balancer ça comme si c’était une évidence que je le fasse, mais pour moi, oui, s’en était une. Les mouchoirs volaient, les femmes pleuraient, et les hommes faisaient tout pour se retenir et être fier de leur audace. Tous, sauf lui, mon amour, l’homme pour qui mon cœur battait, et pour qui j’aurais donné ma vie. Ce que j’ai fait d’ailleurs. Et bien voilà, lui, pleurait toutes les larmes de son corps. J’étais là, sous forme fantomatique, invisible aux yeux des mortels, et je le voyais. Tout son corps tremblait, son visage était blême et ses lèvres d’origine rose et pulpées, étaient violettes et gercées. Son regard, perdu dans le vide, laissait paraître une douleur atroce, qui avait ouvert une faille qui ne se refermera pas de sitôt. Cette faille, était ouverte de ma faute je le savais. Mais j’avais mes raisons, que vous découvrirez par la suite. Ce que vous devez savoir, c’est que je ne voulais pas que cette personne soit malheureuse, je voulais juste qu’elle vive, qu’elle soit heureuse, sereine, et non dans l’état où je la trouve. Mon cœur - ou du moins ce qu’il en reste- se serre à la vue de cet horrible spectacle. Mes deux meilleures amies se tenaient à côté de lui, essayant de le réconforter tout en essayant de se consoler elles-mêmes. Elles étaient tout pour moi, absolument tout. Elles me connaissaient par cœur, et c’était réciproque. Nous nous connaissions depuis si longtemps que rien ne pouvait nous séparer. Nous étions unies par une force invisible, mais étrangement puissante : l’amitié. Elles savaient ce qui allait arriver. Ce sont les deux seules personnes à qui j’avais dédié une lettre avant ma disparition. Je leur faisais part de mes craintes sur mon sort, de mes craintes sur la situation dans laquelle je me trouvais, dans le monde dans lesquelles je les laissais, elles et ma famille. Elles et David. Elles et ma raison de vivre.

Ma famille, enfin, ma très petite famille, se tenait tout près de mon cercueil. Je n’ai jamais connu mon père, et lui n’a jamais chercher à savoir si j’existais. Ma mère était quelqu’un de stricte, et autoritaire, mais qui ne méritait pas que son unique fille meure si jeune. De taille moyenne, elle avait de grands yeux en amandes d’un marron profond. J’ai toujours été fière d’avoir hériter de ses si beaux yeux. Ils exprimaient tant de choses en si peu de mouvements. D’un tempérament fort, et d’une personnalité assez caractérielle, elle cachait sa tristesse derrière un chapeau noir gigantesque qui prenait une place énorme. Elle savait pourtant que je détestais ses chapeaux…Soudain, une énorme bourrasque de vent se déversa sur le cimetière. Plusieurs chapeaux furent délogés de la t^te de leur propriétaire, dont celui de ma mère. Comme si le ciel avait entendu mes pensées. Ma mère s’en rendu compte. Je l’aperçu rien qu’à l’expression que montrait son visage. Mon grand-père aussi était là. Après avoir perdu sa femme il y a tout juste 2 ans, il perdait sa petite-fille. Quel courage se cachait derrière se visage buriné… Mon grand-père était un homme fort et je le respectais pour cela. Pour rien au monde je ne l’aurais abandonné. Et pourtant, c’est ce que j’ai fais. Je dois paraître égoïste, sans cœur, qui ne pense pas aux gens qui l’aiment, mais jusqu’à ce que je meure, je ne m’étais pas rendu compte que l’amour de mes proches me manquera autant. Le maire du village entama son discours.

- Nous voilà tous réunis, en ce jour funeste, pour commémorer la mort de notre jeune et belle Andréa. Cette fille était différente. Positivement. Elle voyait tout d’un bon côté et voulait toujours connaitre le comment du pourquoi. Appréciée de tous, elle regorgeait d’énergie et avait une étrange capacité à répandre le bonheur partout où elle allait. Nous l’aimions pour cela. Et nous l’aimerons pour toujours.

Le maire était quelqu’un de remarquable. Il pourrait paraître ridicule du haut de sa petite taille, mais il avait un très grand cœur. D’ailleurs, personnes n’osait se mesurer à lui pour les élections, tellement il semblait fier d’assumer son rôle de protecteur du village. Il était affectionné de tout le monde. Moi-même, je l’aimais pour sa tendresse, et sa tendance à vouloir se surpasser.

Quelques reniflements se furent entendre, et ma mère grimpa sur le pupitre. Tout le monde la fixait avec un air désolé. Je savais pertinemment qu’elle avait horreur qu’on la prenne par pitié, mais ce jour n’était pas comme les autres. Ce jour sera gravé dans sa mémoire pour l’éternité. Elle pris la parole :

- Comme vous le savez tous si horriblement, je viens de perdre mon enfant, ma chair et mon sang, la personne qui faisais partie de moi. Plus un jour ne commencera avec le son de sa douce voix. Plus une journée ne se terminera avec ses musiques qu’elle avait l’habitude d’écouter si tardivement. Ma fille… Je me souviens, étant petite, elle disait toujours que plus grande, elle voulait accomplir de grandes choses, et être connue de tout le monde. Elle courait dans le jardin en criant : « Je suis la reine d’un monde que je rendrais meilleur ! » J’aimais te voir si heureuse, insouciante du travail que tu devras fournir pour arriver à tes fins, promise à un bel avenir. Et quand je pense que ton avenir c’est terminé il y a si peu de temps… Tu dois savoir que c’est toi qui rendais le monde meilleur, pour moi, et la plupart des gens qui sont présent aujourd’hui. Je n’est peut-être pas été une bonne mère, puisque tu as terminé tes jours si tôt. Je n’est sûrement pas été une bonne mère, puisque je n’ai même pas eu l’occasion de te dire au revoir. Mais toi, tu en as eu l’occasion, parce que je me souviendrai toute ma vie que tes dernières paroles en ma faveur furent si belles. « Je t’aime ». Voilà ce que tu m’as dit avant de t’enfuir. Ô, je ne savais pas que de simples mots comme ceux là puissent provoquer un sentiment de bonheur si intense, mais sache que moi aussi je t’aime, et que même si tu n’en avais pas l’impression, tu étais la personne que j’admirais le plus au monde. Ah, je commence déjà à perdre la tête moi aussi. Je parle à la 2eme personne comme si tu m’entendais.. Je voudrais tellement que tu entendes tout ce que j’ai encore à te dire ! Je t’aime tant Andréa, reviens-moi…

Ma mère se mit à pleurer, et j’en fis de même. Des personnes s’approchèrent d’elle pour la soutenir à surmonter cette épreuve, mais elle ne voulait rien entendre. Ses joues étaient ruisselantes, et ses mains ne savaient sur quoi se reposer. Je l’aimais tellement… Comment ai-je pu lui faire une chose pareille ? Je me sens si coupable au fond de moi, si responsable du malheur de tous ces gens… Incapable de finir son discours, David pris sa place. David, mon cher David, tu seras la personne qui me manquera le plus, et je sais que tu en es conscient. J’espère que, tout comme ma mère, tu te souviens des dernières paroles qui t’étaient adressées. J’espère que tu en tiendras compte, et que tu tiendras ta promesse. Pour toujours.

Toujours aussi pâle, il commença :

- Mon amour, ma douce Andréa, devant tous les gens qui sont présents aujourd’hui, je clame mon amour pour toi. Toi et moi seront les seuls détenant la clé du mystère qui rode autour de ta mort. Malgré le mécontentement de certains, que je trouve tout à fait normal, je ne révèlerai notre secret à personne. Où que tu sois, si tu m’entends, sache que je t’en fais la promesse. Tu étais tellement belle.. Ton sourire me manquera énormément. Tu arrivais toujours à me rendre de bonne humeur, dans n’importe quelles situations, et je te remercie encore pour cela. Tu venais souvent te confier à moi, et j’aimais te prendre dans les bras pendant ces moments là. J’aimerais tellement le refaire.. Seulement une fois Andréa, une fois… A chaque fois que je te voyais si heureuse avec moi, je me disais que j’avais enfin réussi à faire quelque chose de bien dans ma vie : te rendre heureuse. Je sais qu’à mon arrivée ici, tout le monde ne m’a pas accueilli chaleureusement. On m’évitait, me dénigrait, et me regardait d’un mauvais œil. Mais toi non. Tu étais la seule. Tu venais toujours vers moi, et tu me disais tout et n’importe quoi. On discutait souvent, et ça me faisait du bien. Parce qu’il n’y avait qu’avec toi que je pouvais me vider, faire sortir toutes mes peurs et mes faiblesses. Tu avais mon entière confiance, et tu l’auras toujours. J’aimais nos promesses et nos paris qu’on se fixait tous les jours. Quoi qu’il en soit, je vivrais. Oui, je vivrais, j’ai toute une vie devant moi, je suis encore jeune, mais je ne ferai pas ma vie avec quelqu’un d’autre. Parce que malgré tout, ma vie, c’est toi.

David descendit du pupitre et déposa sur mon cercueil, une magnifique rose blanche, mes fleurs préférées. Là, il s’effondra encore une fois. A genoux devant ma sépulture, il ne cessait de s’excuser. « Pardonne moi, tout ça est ma faute, je suis désolé Andréa. Je ne voulais pas que ça se passe ainsi ! Tu as un trop bon cœur ! Je ne méritais pas tout ça ! Je suis désolé, EXCUSE MOI ANDREA ! » Après quoi, il quitta la cérémonie.

Je ne pus le retenir, même si j’en brûlais d’envie. Je voulais lui dire que j’étais encore là et que j’avais entendu tout ce qu’il m’avait dit. Malheureusement, je ne pouvais pas. Je m’étais résolue à vivre dans l’oubli. Cachée dans l’ombre d’un arbre, je ne pouvais qu’observer et écouter tout ce que ces gens disaient. Imaginez vous la pagaille s’il me prenait l’envie de sortir de ma cachette et de me montrer face à tout le monde alors qu’ils me croyaient morte ? Impossible, je suis sûre qu’il y aurait eu plusieurs crises cardiaques dans la salle. Attristée par la peine de David, et consciente du tournant de ma nouvelle vie, je quitta de même le cimetière. Mais pour pas que vous soyez perdu, je vais tout vous expliquer depuis le début. Le vrai.
Revenir en haut Aller en bas
Hell-osa

Hell-osa


Féminin Messages : 111
Date d'inscription : 09/03/2011
Age : 26
Localisation : C'est la ou je suis.

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptyLun 10 Oct - 20:34

Tu peux pas m'envoyer le tout ? n.n'
Siteuplait ! Ça a l'air génial... Razz
Revenir en haut Aller en bas
Nujozet
Veilleur
Nujozet


Masculin Messages : 273
Date d'inscription : 15/11/2009
Age : 28
Localisation : Près d'ici ou là-bas

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptyMar 11 Oct - 6:54

moi j'arrive pas à lire c'trop long
Revenir en haut Aller en bas
Nujozet
Veilleur
Nujozet


Masculin Messages : 273
Date d'inscription : 15/11/2009
Age : 28
Localisation : Près d'ici ou là-bas

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptyMar 11 Oct - 6:55

tu peux en faire un résumé stp?
Revenir en haut Aller en bas
baldon

baldon


Masculin Messages : 395
Date d'inscription : 10/11/2010
Age : 26
Localisation : Tonkult?

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptyMar 11 Oct - 16:12

le chapitre 2 et 3 je les ai lus a la suite donc voilà je vous les donnent a la suite:

Chapitre II : Le vrai commencement





Encore une fois, je claquai la porte de ma chambre. Quelques posters de mes stars préférés se détachèrent, et je fus contrainte de ranger la pagaille qui était entrain de s’installer. Il est tard, et demain n’est pas un jour comme les autres : c’est la rentrée.

Fidèle à mon habitude si tardive, j’allume mon baladeur, le branche sur les hauts parleurs, et fais défiler mes musiques préférées. Ce n’est pas parce que je rentre en première, et que j’ai une énorme boule au ventre rien quand je pense au mot « rentrée », que je n’ai pas le droit de me décompresser en écoutant la musique. Particulièrement fan des années 80, je repasse sans cesse des vieux morceaux. Pourquoi les années 80 ? Tout simplement parce que je trouve que c’est une très belle époque. Le monde était simple, les gens aussi. Allongée sur mon lit, je regarde le soleil se coucher à travers la fenêtre. La couleur du ciel est très douce. Pars emé de rose, et d’orange, les nuances se confondent et forme un mélange très gracieux. Tout cela me fascine. Comment un soleil, qui, à notre habitude est d’un jaune éclatant, arrive-t-il à rendre le ciel de cette couleur là ? Je restais sur cette question lorsqu’on toqua à la porte. Ma mère n’attendit même pas ma réponse et ouvrit la porte. Elle sait pourtant que je déteste quand elle fait ça.

- Que fais-tu encore habillée, les volets ouverts, et la musique à fond à cette heure-ci ? Demain est un jour important Andréa, tu l’as oublié ? Dit-elle, comme s’il elle s’adressait à un extraterrestre tout juste passager sur la planète Terre. Bon c’est vrai, ma métaphore n’est pas super mais c’est-ce que je ressens !

- Non maman, je n’ai pas oublié. Comment voudrais que j’oublie une chose pareille ? Je n’ai pas été aussi anxieuse depuis un très long moment !

- Très bien, alors déshabille toi, éteins cette vieille musique, et couche toi. Je ne veux pas que tout le monde parte en courant quand ils te verront arriver demain avec une tête de mort vivante !

- Merci, très chaleureuse comparaison.. Répondis-je.

Je savais que m’a mère n’appréciait pas mes goûts musicaux. Ils devaient sûrement lui rappeler l’époque où elle était encore avec mon père.

- Andréa ? Excuse moi, je ne voulais pas te faire pleurer ma chérie, à demain. Elle embrassa mon front et sortit. Je ne m’étais même pas rendue compte que la pensée de mon père, que je n’ai jamais connu, puisse me faire pleurer. Je vis très bien avec ma mère, sans homme. Mais des fois, j’aimerais bien avoir un esprit masculin dans la famille, capable de prendre des décisions pour une femme, et une jeune adolescente un peu perdues. Le passé du couple de ma mère est un sujet tabou. Elle n’accepte jamais de m’en parler. Ou alors, quand elle accepte, c’est qu’elle est vraiment déprimée… Franchement, il y a des jours où un peu d’aide pour ma mère ne serait pas de refus. Je me rends compte que je ne lui rends pas toujours la tâche facile, et elle de même ! Bref, je n’ai vraiment pas le cœur à me prendre la tête avec elle donc je décide d’exécuter ce qu’elle m’a demandé. Après m’être glissée dans les draps couleur orangée - ma couleur préférée - je pensais être trop inquiète pour pouvoir m’endormir. Je me trompais car le sommeil me gagna de suite.



Tout arriva très vite. Ce ne fus non pas mon réveil qui me sortit de mon sommeil, mais la boule dans mon ventre qui ne cessait d’accroître. Je suis stressée. Enormément stressée. Mes années précedentes au lycée n’ont jamais été très positives. Je ne fais pas vraiment partie des filles populaires du lycée, on ne s’écarte pas pour me laisser passer, on me bouscule, on ne passe pas son temps à loucher sur mon décolleté, puisqu’il n’y a franchement pas grand-chose à voir. Je ne suis pas non plus une pom-pom girl, car malgré ma minceur et la douceur de mon visage, je n’ai rien d’une fille sportive. Mes journées au lycée n’avaient rien d’extraordinaire. Vraiment rien. Etant pourtant assez sociable, j’avais l’impression de faire fuir tout le monde, sauf bien sur, Elsa et Alice, qui sont mes amies depuis toujours. Je crois bien que c’est grâce à elle que je ne suis pas tombée dans une dépression. Car j’aurais bien pu, avec ma vie minable… Stop, il faut que j’arrete de me lamenter, il y a des gens dans le monde qui ont bien plus de quoi être malheureux que moi !

Ces deux filles là, elles, elles sont extraordinaires, et je ne comprends toujours pas pourquoi elles tiennent tant à rester amie avec moi. C’est vrai quoi, je ne suis pas vraiment intéressante. Elsa et très grande. Elle a de longs cheveux blonds, de petits yeux verts, et de grandes pommettes qui font tout son charme. Quant à Alice, elle est tout son contraire. Assez petite, elle a de courts cheveux noirs, et des yeux d’un marron foncé très profond. Toute les deux dotées d’une forte vivacité et d’un tempérament de tonnerre, elles me sont indispensables. Et voilà pourquoi je suis si stressée. C’est parce que j’aimerias que quelque chose change dans ma vie. Faute de songerie, je me mis en retard. Le jour de la rentrée ! Non mais quelle idiote… Tandis que j’enfilais une vieille salopette qui avait fais son temps, des chaussures et un tee-shirt jaune, ma mère s’écria :

« Andréa ! Dépêche toi de descendre déjeuner ! Je ne veux pas que tu partes sans rien manger, imagine toi si tu tombes dans les pommes ! »

Ma mère, toujours aussi anxieuse. Je descendis les escaliers en trombe, embrassa ma mère, et pris la direction du lycée.

La cour de l’établissement était remplie d’élèves qui arrivaient en masse. Tous se ruaient sur les tableaux d’affichages pour connaître la liste des classes. Pour moi, c’est vraiment la dernière des préoccupations. J’adore m’asseoir sur le banc en face des locaux, et observer chaque personne, une à une. En 3 ans, j’avais déjà passé tout le monde en revue. C’est pour ça qu’aujourd’hui, je m’attaqua aux nouveaux. Il y a celui là, avec son survetement, sa casquette et ses grosses baskets. A l’écart, il essaye de se montrer confiant, même si on remarque de suite qu’il est perdu. Et cette jeune fille là bas, avec son mini-short, ses chaussettes hautes, et ses couettes d’écolières, sûrement une nouvelle pom-pom girl qui fera des ravages. Où encore il y a ce garçon, grand, aux yeux très clairs, qui fixe tout le monde autour de lui. On dirait qu’il… Mais oui ! Il est en train de faire exactement la même chose que moi. Je ne l’ai jamais vu auparavant, parce qu’un garçon si beau, ça se remarque, je vous le dis ! Alors que je le regardais depuis un bon moment, il tourna la tête vers moi et nos regards se croisèrent. Soudain, le temps s’arrêta. J’avais l’impression que lui et moi ne faisions qu’un. Ses traits de visages étaient très doux, et sa bouche étonnamment belle. Mon cœur battait la chamade, mes yeux ne cessaient de cligner, j’étais perdue. Perdue dans l’immensité de ses beaux yeux bleu. Tout à coup, la sonnerie retentit, il détourna son regard, et tout ce que j’avais ressenti s’envola.

Bouleversée par ce qu’il venait de m’arriver, je pris la direction de ma classe sans grand enthousiasme. C’était sur, cette année ne sera vraiment pas comme les autres, ça m’excitait tout en me faisant peur à la fois. Je franchis le pas de la porte, quand tous les regards se braquèrent sur moi. De mon entrée jusqu’à ce que je me sois assise à ma place, personne ne m’avais quitter des yeux et un silence de mort s’était abattu sur la classe. Je suis si dérangeante que ça ? Affalée sur ma chaise, insensible aux commentaires et rires des autres, je repensais à tout à l’heure. Tout cela était si étrange… Je n’avais jamais rien ressenti de tel ! Enfin, je n’ai jamais eu un très gros succès avec les beaux garçons, j’ai l’impression d’attirer que les moins séduisants. Mais celui là est parfait, je le veux. Oh, je suis sur que je suis en train de demander l’impossible ! Elsa et Alice entrèrent dans la pièce avec un sourire béat sur les lèvres. Qu’est-ce qu’elles manigançaient encore celles-là ? Elles se faufilèrent jusqu’à et se mirent à parler en même temps :

« - Tu l’as vu ? dit Elsa

- Ouais, ce pure beau gosse. Compléta Alice

- Un vrai canon ! renchérit Elsa

- Et apparemment, il est dans notre classe ! J’ai trouver mon passe-temps favori cette année…

- Mattez son beau visage ! s’écrièrent les deux amies totalement hystériques.

Je n’en pouvait plus de rire. J’avais très bien compris que les filles parlaient du mystérieux inconnu que j’avais rencontré tout à l’heure.

- Oh, le voilà, s’écria Alice.

Elle passa sa main deux ou trois fois dans les cheveux, et c’est là que je le vis entrer dans la classe.



Chapitre III : Mes premiers ressentis


Quand David entra dans la pièce, j’eu l’impression que tout le monde, y compris les garçons, avait retint son souffle. Il était merveilleusement beau. Le proviseur l’accompagnait et, quand les élèves le virent, ils arretèrent immédiatement leur pagaille. Le proviseur était un homme petit, chauve, et d’une grande autorité, même si tout le monde passait son temps à se moquer de lui.
« - Silence les élèves ! J’ai dis silence ! Je viens vous présenter notre nouvel élève, David Julias. C’est un très gentil garçon qui ne demande qu’à être bien intégrer dans cet établissement.
- Oh, il va bien l’être, ne vous inquiètez pas monsieur, me souffla Elsa en pouffant.
- Silence au fond ! Donc je reprends, soyez aimables, et tachez de lui faire visiter notre établissement. Tenez, Mlle Laufera, au lieu de rire comme une dévergondée, vous serez chargée de faire le tour du lycée avec M. Julias. Sur ce, bonne journée !
Il tourna les talons et sortit précipitamment de la classe. C’est pas vrai, pourquoi moi ? Pourquoi le proviseur m’avait choisi pour faire visiter le lycée à David ? David… C’est beau comme prénom, doux, mystérieux, tout comme lui… J’étais mélangée entre le bonheur et la peur de passer quelques minutes avec lui. Elsa et Alice me fixaient longuement, sûrement jalouses du choix du proviseur. David aussi me regardait, et je crus même apercevoir un sourire au bord de ses lèvres. Oh mon dieu, quel extase ! Il s’assit un peu trop loin de moi à mon goût, mais d’où j’étais, je pouvais distinguer les courbes si parfaites de son corps si… Oh ! Je suis folle ou quoi ? Je commence à penser des choses trop… perverses. Quoi que, de temps en temps, ça ne fait pas de mal à personne, surtout quand c’est un vrai délice. Une sourire s’afficha inconsciamment sur mes lèvres. A présent, peu importe le cours dans lequel nous étions, il ne me tardait qu’une chose : la pause pour me retrouver avec David.
A mon soulagement, l’heure de français passa plus vite que prévue. Habituée à déjeuner avec Elsa et Alice, j’en oubliais la tache que m’avait confier le proviseur. J’allais à mon casier, quand je sentis une tape sur l’épaule. Tandis que je me retournai, je perçus le visage de David. Malgré moi, je me sentis rougir des pieds à la tête.
- Salut, comme tu sais maintenant, je suis David. dit il avec une voix qui aurait fait fondre n’importe qui. Puis, il me sourit.
- Sa… Salut David, je… je suis Andréa. Maudite timidité ! me dis-je à moi-même.
- Enchantée Andréa. Alors, tu viens me faire visiter ?
- Oui, c’est parti. lui répondis-je le sourire jusqu’aux oreilles. Avant de partir, je jeta un coup d’œil vers le miroir scotché au fond de mon casier. Je n’étais pas si mal, mes cheveux partaient un peu en pagaille mais c’était tout de même raisonnable. Il avait remarquer mon geste, et je fus contrainte de rougir à nouveau.
Pas très bavard, je tentai en vain de glisser quelques mots par ci par là pour faire la conversation, mais il ne semblait pas tellement emballé. A ma surprise, j’en fus même peinée. Déçue de cette « balade » si peu mouvementée, je l’invita tout de même à venir déjeuner avec Elsa, Alice et moi. Les filles seront sûrement contente de la nouvelle.
Il déclina l’offre gentiment, sous prétexte qu’il préfèrait manger seul. Pour nous, manger seul signifier être un rien de rien, un idiot quoi, mais je préféra garder cette information pour moi-même. Après tout, il faisait ce qu’il voulait. Il s’éloigna de moi en m’adressant un petit signe de la main. Je le regardais partir avec un amer goût de déception.
Je rejoignis les filles dans la cafétéria. A peine j’eû posé mon plateau sur la table, elles m’assomèrent de questions.
- Alors, c’était cool? se lanca Alice.
- Il embrasse bien ? suivit Elsa.
- Qu’est-ce que vous racontez ? Il n’a jamais été question d’embrassades ni de quoi que ce soit ! De toute façon, il n’est pas si intéressant que ça…
J’en pensais tout le contraire, mais évidemment, je voulais abaisser ma garde sur le sujet « David le nouveau beau gosse du lycée ».
- Comment ça il ne t’intéresse plus ? s’écrièrent-elle. T’as pas vu comment il t’as regarder pendant tout le cours de français ? dit Alice. Ah, ma pauvre Andréa, tu n’excelles vraiment pas là dedans. D’ailleurs, si tu veux lui plaire, je crois que nous allons devoir remédier à ton style un peu dépassé.
- Mais ça fait des années que je m’habille comme ça ! Pourquoi changer maintenant ?
- Justement, il est temps de changer un peu, de tenter de nouvelles choses, à commencer par un nouveau look !
- Mais, c’est ridicule ! Je ne vais pas changer de look pour plaire à David ! S’il veut m’apprécier, c’est avec mes qualités et mes défauts, dont mon style vestimentaire.
Les filles étaient outrées par mon manque de coopérativité dans cette tâche qu’elles espéraient amusantes.
- Allez Andréa, juste une fois, pour essayer ! me supplia Elsa.
Elle me fixa longuement de ses jolis yeux verts pour me faire changer d’avis. Et elle y réussi.
- Bon, c’est d’accord. Passez chez moi demain après les cours. On fera un nettoyage de printemps avant l’heure ! Et au fait Elsa, je n’ai jamais compris pourquoi tu n’as pas tout un tas de garçons à tes pieds. Avec ce regard là, tu en ferais fondre plus d’un je te garantis !
Je leur lança un clin d’œil et sortit du réfectoire. Comme par hasard, David sortait en même temps que moi. Il me vit, me fit un joli sourire, et s’éclipsa. J’avais vraiment envie de le suivre mais à quoi bon ? Ca ne se faisait pas ! Pas très originale, je renonça à ma petite idée d’espionne – je n’avais plus 4 ans - et m’assis sur le même banc que ce matin. Malgré mes efforts pour ne pas penser à lui, David occupait sans cesse mon esprit. J’avais l’impression de n’être rien pour lui, seulement une fille de plus dans le lycée, mais pourtant j’avais l’impression qu’il était pour moi bien plus que ça. Comme quand vous avez l’impression que vous êtes fait pour une personne précise, que vous savez que c’est elle et personne d’autre. Et bien, je vais peut être un peu vite dans mes théories mais il me semble que je suis faite pour David, et David pour moi. Mais enfin, pourquoi est-ce que je m’entête avec des idées pareilles ? C’est totalement absurde ! Je ne l’ai rencontré que ce matin et… et pourtant, j’ai l’impression de le connaître depuis toujours.
Espérons que la suite nous réserve d’agréables surprises.


Revenir en haut Aller en bas
Nujozet
Veilleur
Nujozet


Masculin Messages : 273
Date d'inscription : 15/11/2009
Age : 28
Localisation : Près d'ici ou là-bas

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptyMar 11 Oct - 16:31

u_u' des gros patés
Revenir en haut Aller en bas
baldon

baldon


Masculin Messages : 395
Date d'inscription : 10/11/2010
Age : 26
Localisation : Tonkult?

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptyMar 11 Oct - 17:04

Fainéant je viens de lire tous ces truc mais elle a pas fini :p
Revenir en haut Aller en bas
Hell-osa

Hell-osa


Féminin Messages : 111
Date d'inscription : 09/03/2011
Age : 26
Localisation : C'est la ou je suis.

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptyMar 11 Oct - 19:56

J'ai hate de lire la suite, dis lui qu'elle écrit vraiment trop bien ! Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
baldon

baldon


Masculin Messages : 395
Date d'inscription : 10/11/2010
Age : 26
Localisation : Tonkult?

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptyMer 12 Oct - 17:13

Chapitre IV, début : Une évidence


Comme vous savez, je suis timide. Enfin non, je suis gênée par certaines choses. Mais même si il faudra que je travaille dur et que je sois déterminée – ce que je suis -, je ne voulais pas laisser David m’échapper. Il doit être à moi. Je le veux plus que vous ne l’imaginez. Il ne se passe pas un jour sans que je ne pense à lui. Il ne se passe pas un jour en classe où je puisse détacher mon regard de sa personne. Mais pourquoi ? Pourquoi en un simple instant il ai pu devenir si important pour moi ? Moi qui n’ai jamais de chance avec les mecs, moi qui n’ai jamais de chance tout court d’ailleurs ! De toute façon, je suis décidée à aller le voir, parce que pour moi, ces sourires de temps à autre ne suffise plus. Je veux ses lèvres, son corps, je veux qu’il ressente des sentiments pour moi. Je veux être désirée.


David n’était pas très bon élève, mais la matière dans laquelle il était vraiment doué, c’était la discrétion. Seulement, quand les professeurs l’interrogeaient, il ne faisait aucunes fautes. Sûrement que les cours ne l’intéressaient pas plus que ça, alors que je sais qu’il est vraiment très intelligent. Un jour, alors que j’étais de bonne humeur, je me jeta à l’eau.
- David ! David attend moi ! m’écriai-je
Il s’arrêta, et m’attendit. Je le rattrapa rapidement.
- Tu vas bien ?
- Euh, oui ça va, et toi ?
- Je vais bien aussi. Je voulais te demander si ça te disait de manger avec moi ce midi. Je me disais ça comme ça hein..
- Je t’ai déjà dit que…
Je ne lui laissa même pas le temps de finir sa phrase et je repris :
- Oui, je sais ce que tu m’as dit, mais j’aimerais tellement faire ta connaissance. Tu as l’air si intéressant.
- Je ne suis pas interressant, me répondit-il séchement. Mais j’accepte ton invitation. Je sens que ça va me faire du bien de parler à quelqu’un, et tu as l’air d’être une personne qui prend plaisir à écouter les autres. Et il est vrai que j’ai besoin de me vider, vraiment. Tu dois te dire que je passe du coq à l’âne, et que je change d’avis très rapidement, mais je ne suis pas facile à amadouer, prend garde.
- Oh, je te crois.

Elsa et Alice sont enchantées de la bonne nouvelle que je leur rapporte, jusqu’à ce qu’elles se rendent compte qu’elles ne sont pas vraiment invitées.
- Je ne comprends pas comment tu peux être aussi égoïste ! ronchonna Alice.
- On ne peut même pas s’assoir à une table proche de la votre, histoire de récupérer quelques phrases de votre conversation ? Dit Elsa, visiblement déçue.
- Non et non les filles, je suis vraiment désolée, mais je ne peux pas. Pour une fois qu’il m’arrive un truc du genre, vous devriez être compréhensible d’ailleurs !
Elles murmurent quelque chose d’incompréhensible, et s’éloignent. En attendant le moment tant attendu, je formule dans ma tête les questions essentielles à lui poser : - Tu as une petite copine ?
- Je suis ton genre de filles ?
- Tu aimes mon nouveau style, spécialement pour toi ?
- Tu veux bien qu’on sorte ensemble ?
Non mais sérieux, où est-ce que j’ai la tête ? Il faut que j’arrête de me faire des films ! En quelques secondes, j’avais reformulé mes questions inimaginables en questions bien plus claires :
- De quoi voulais-tu me parler tout à l’heure ?
- Tu viens d’où, pourquoi tu es nouveau ?
- Que s’est-il passé dans ton ancien lycée ?
- Pourquoi ne montres tu pas que tu es bien plus intelligent que la plupart des gens dans cet établissement ?
Ah, je me sens mieux après ce changement.
L’heure H arrive bien plus vite que je ne l’avais imaginé. Alors que je prends la direction du self, je vois que David est déjà attablé et que visiblement, il m’attend. Moi, Andréa, je suis attendue par un garçon vraiment trop craquant ! Après avoir repris mon sang-froid, je traverse le réfectoire et m’assois en face de lui. Il m’adresse un sourire des plus ravissants, auquel n’importe quelle jeune fille aurait succombé.
- Content de te voir Andréa, dit il de sa voix si chaleureuse.
Je me sens rougir.
- Je suis aussi très contente de te voir, lui répondis-je, en accentuant ma prononciation sur le « très ». Et bien, vu que tout à l’heure, tu m’as annoncé que tu me révélerais pleins de choses, je t’écoute.
- Oh, tu sais, il n’y a pas grands choses à dire finalement.
- C‘est pas grave, j‘ai envie de savoir maintenant !
- Très bien, alors écoute.
Je n’ai même pas le temps de répondre qu’il se lance déjà dans son récit.
- Je suis David Roberts, et j’ai 16 ans. Je viens du lycée de Bringston, dans le New Jersey, ce qui est assez loin, et assez perdu aussi. Ma vie était tranquille là-bas, j’avais tout ce que le jeune lycéen pouvait souhaiter : une belle vie de famille, de très bonnes notes, des amis, une bourse en vue, et même une petite copine. Tout allait bien, jusqu’à ce que je décide de présenter ma copine à mes parents. Jamais je n’aurais pu imaginer qu’une telle décision changerait pour toujours le cours de ma vie. Mon père, avocat réputé de la région, n’acceptait pas que la copine de son fils, fille dont nous ignorions la profession des parents, puisse faire irruption dans sa maison. Ma mère au contraire, était très compréhensible et elle ne voulait que mon bonheur, sachant que mon bonheur était justement la fille en question. Le jour où elle vint dîner à la maison, tout se déroulait parfaitement bien, jusqu’à ce que mon père lui posa tout un tas de questions, surtout concernant sa famille et la classe sociale de ses parents. moi-même, je ne connaissais en rien sa vie de famille mais je n’étais pas vraiment pressé de tout connaitre. Et j’avais raison. Car après mes encouragements et ceux de ma mère, face à l’imperturbable visage de mon père, elle raconta son histoire. Lorsqu’elle nous parla de sa mère, kinésithérapeute de la ville, tout le monde était soulagé. Mais c’est lorsqu’elle annonça des choses concernant son père que tout le monde fut outré. Son père, était le pire criminel du comté. Sur le coup, tout le monde fut surpris, choqué, apeuré, mais c’est surtout quand elle annonça son nom que mon père fut pris d’une rage folle. Il venait tout juste de défendre un couple dont le fils avait été assassiné par le père de ma copine. Julia Gerins. Voila comment elle se nommait. Je n’aurais jamais cru qu’une personne aussi douce, belle, et attentionnée qu’elle puise être la fille d’un tel malfrat. Malgré ses pleurs, et le peine que j’éprouvais pour son innocence, mon père la mit dehors. Puis très vite, la nouvelle se répandit. Tout le monde fut au courant que la jeune Julia Guerins était la fille du meurtrier Simon Guerins. Au lycée, tout le monde l’évitait, on lui crachait dessus, on la maltraitait à la fin des cours. Toute sa vie devint un enfer par ma faute. Et même aujourd’hui, je ne peux me résoudre à oublier. Et puis un jour, alors qu’elle se faisait insulter devant moi, ma colère éclata et je me battis jusqu’au sang avec l’agresseur en question. Julia pleurait de joie en voyant que quelqu’un se souciait d’elle. Nous sommes restés ensemble pendant de longs mois, et puis mon père décida qu’il n’était plus possible que je la voye. Mon cœur ne fit qu’un bond, car j’étais amoureux d’elle, vraiment, et pour moi, me séparer d’elle était inimaginable. Je la voyais en cachette, de temps en temps, mais notre vie de couple était très compliquée. Et un matin, mon père appris que je la voyais toujours, et nous avons déménagé. Du jour au lendemain, comme ça. Je n’ai jamais pu lui dire au revoir, mais nous nous parlons encore, grâce aux lettres que nous nous envoyons. Elle m’a pardonné et d’une façon, je peux dire que je l’aime toujours, même si mes sentiments ne sont plus ce qu’ils étaient. En arrivant ici, j’étais encore dans une profonde dépression. Mais lorsque tu as échangé ce regard avec moi, qui avait été le même qu’avec Julia, je fus pris d’une grande joie. Une joie de la retrouver un peu en toi. Je suis sur que tu es très différente d’elle, mais je sens que nous allons bien s’entendre tout les deux, et je suis content que tu sois venue me trouver aujourd’hui, car je n’attendais que ça.
Ses mots résonnent dans ma tête. Les larmes qui avaient coulés lorsqu’il m’avait raconté son récit mourraient au bout de mon menton. Finalement, je n’ai besoin de lui poser aucune question car il a répondu à toute en mêmes temps.. Tout ceci est si triste… Jamais je n’aurais imaginé qu’il puisse ressentir une telle souffrance ! Contrairement à toute attente, il me prend la main et me rassure :
- Ne t’inquiète pas Andréa, tout ça n’est que du passé, même s’il y a des jours où je n’arrive pas à l’accepter. Je m’en suis remis !
J’acquiesce d’un signe de tête.
- Et pourquoi décides-tu de me faire confiance comme tu viens de le faire ? Lui dis-je.
- Je te l’ai dis, tu ressembles tellement à Julia… Je sais que tu es une personne de confiance.
Je suis à la fois heureuse et déçue. J’aimerais qu’il m’accepte telle que je suis, non telle en qui il retrouve sa « Julia ».
- Tu as raison de me faire confiance David, car même si je le voulais, je ne pourrais jamais te trahir.
J’avais raison, lui et moi, c’est une évidence.






Chapitre V : Y’a d’l’amour dans l’air


Après toutes ses révélations, David et moi sommes devenus comme qui dirait inséparables. Elsa et Alice sont d’ailleurs très jalouses à ce sujet. D’après elles, David cherche à profiter de la fragilité de jeunes filles sans défense. C’est un plaisir de voir de quoi elles me qualifient… Bref, leurs impressions sur David sont très différentes de celles qu’elles avaient de lui au début… Peut-importe ce qu’elles pensent parce que moi, je suis amoureuse de lui. Mais je suis résolue à le lui cacher. Réfléchissez ! Vous voulez vraiment que je me pointe en lui disant « Salut David, c’est Andréa ! Je sais que tu aimes toujours Julia mais bon, tu sais, moi aussi je suis amoureuse de toi ! » ? Pas question, ce serait vraiment trop, trop la honte. Et puis surtout, ces sentiments ne sont sûrement pas réciproques alors je ne préfère pas m’aventurer sur un terrain très glissant. En attendant, je passe toutes mes journées avec lui, nous faisons nos devoirs ensembles et j’avais raison, il est très intelligent. Des rumeurs circulent même dans le lycée comme quoi « Andréa la sainte » ( surement dû au fait que personne ne m’a jamais vu le nombril à l’air, alors que la plupart des filles du lycée l‘exhibe jours et nuits ) c’est ENFIN trouver un copain. David et moi jouons souvent le jeu. C’est vrai que même s’il n’est pas vraiment mon « petit » copain, j’ai de la chance de l’avoir. Il est tellement beau ! Et souvent lorsque je croise son regard, mes jambes se dérobent et je me rattrape de justesse.
Plus rien n’a d’importance pour moi à présent.
C’est David et lui seul.
Ma mère s’inquiète à mon sujet, elle dit que je rêve trop, que je ne lui parle plus. Il est vrai que je ne suis pas très clémente avec elle. Dès que je rentre chez moi, je passe des heures au téléphone avec David, et pourtant, nous avons toujours autre chose à nous raconter le lendemain. De vrais gosses.
Un jour, en sortant des cours, David me propose une balade à la tombée de la nuit. Même si j’ai horreur des clichés, je trouve ça fichtrement romantique et accepte sans hésiter. Finalement, heureusement qu’Elsa et Alice m’avaient aidé à refaire ma garde robe car je n’aurais rien eu de « cool » à me mettre. Et puis, ce n’est qu’une balade avec David après tout… Mais non justement ! Il faut que je sois belle ! J’appréhende énormément le moment où David arriverait chez moi pour m’emmener avec lui, sous la lune pleine et les étoiles scintillantes… Rentrée à la maison, je renonce aux coups de téléphone de David pour ne pas énerver ma mère, à qui j’ai besoin de formuler ma requête.
- Maman, je me suis faite un nouvel ami au lycée. Il est très gentil, il s’appelle David et il voudrait qu’on sorte ce soir, se serait possible ?
- Qu’est-ce que tu entends par sortir ? Fêtes, alcools, drogues, et jeunes ?
- Non non maman, je te parle d’une sortie calme, à la tombée de la nuit. Il a dit qu’il passerait vers 20h, après que nous ayons dîné. Ca te convient ?
Pour plus de crédibilité, je tente d’amadouer ma mère avec mes yeux de chats, même si j’étais déjà persuadée que ça ne marcherait pas.
- Arrête de me faire ses yeux là Andréa, on dirait un petit chien battu. Mais c’est d’accord. J’accepte de te laisser sortir avec ce.. Davy.
- David maman.
- Oui bon c’est la même chose ! David ou Davy, je veux que tu sois à 22h30 au plus tard à la maison, et n’oublie pas de te mettre quelque chose sur le dos, il fera froid ce soir.
Mince ! J’avais oublié de m’acheter de nouveaux pulls. Il ne me restait que mes anciens en laine que ma grand-mère me tricotait… Tant pis, j’attraperais froid s’il le faut mais pas question que je mette une de ces horreurs sur la tenue que j’ai décidé d’enfiler !
Je saute au coup de ma mère, la remercie 1000 fois, me prépare un dîner très léger et pars m‘habiller. Je ne savais absolument pas quoi me mettre. Short ? Trop court. Robe ? Trop bal. Sweat ? Trop négligé. Basket ? Trop garçonne. Talons ? Trop tout court. J’allais abandonné quand me vint à l’esprit la tenue idéale : une jupe noire de soie, qui tombe aux genoux, rehaussée par quelques froufrous noir, et une mince ceinture grise métallique accompagnée d’un jolie nœud. Mon haut est plus simple. Chemisier blanc très doux (que j’enfilerais par-dessus un tee shirt blanc à bretelles), ou on aperçoit un petit nœud papillon qui surplombe la poitrine. Il est vraiment magnifique. De plus, comme nous allons faire une balade et non un gala, j’opte plutôt pour de simples ballerines noires à la place de talons compensés. Pour la coiffure, je laisse mes long cheveux châtains retomber librement sur mes épaules, et pour le maquillage (discipline où je suis vraiment nulle), un simple trait de crayon noir suffira.
Alors que j’enfilai mes ballerines, on frappe à la porte. Je jette un coup d’œil à l’horloge et… 20h00 ! Ça doit être David ! Je descends les escaliers en trombes, mais ma mère est plus rapide et lui ouvre la porte. Je vois son regard lorsque qu’il croisa les yeux bleus clairs de David. Elle-même est extasiée par sa beauté. Un peu essoufflée par mon sprint inutile, j’arrive devant David avec le souffle saccadé. Lorsqu’il me voit, ses yeux s’agrandissent.
- Andréa… Tu es ravissante, dit-il avec admiration.
- Vraiment ? Tu ne trouves pas que c’est un peu trop ?
- Non, c’est… c’est parfait.
Ma mère donne ses instructions à David qui les acceptent sans broncher. Il est vêtu un jean noir long qui recouvre la moitié de ses baskets blanches d’apparence neuves. Il a revêtu une simple chemise longue blanche et une veste de cuir noir. Sans le vouloir, nous nous étions parfaitement accordés. Ses cheveux en batailles lui donnent un petit air de mauvais garçon et j’adore ça chez lui. Ma mère referme la porte derrière nous, sans s’apercevoir que je n’avais pris aucune veste.
David passe son bras par-dessus mes épaules et me guide sur un sentier qui frôle la lisière des bois. Le ciel est aussi magnifique que dans mes rêves. Les étoiles brillent de mille feux, et la lune toute ronde éclaire les alentours d’une vivacité étonnante. La peau de David brille et le rend encore plus beau.
- Viens, me dit-il, je vais t’emmener dans le premier endroit qui m’a plus ici.
Il me prend la main, et rien qu’à voir ses yeux pleins de malice, je me rentre dans le jeu. Moi qui habite ici depuis toujours, je ne connais absolument pas cet endroit. Et ce qu’il me montre est… époustouflant. C’est une sorte de clairière, ou l’herbe verdoyante scintille sous les reflets de la lune. Les arbres ne sont absolument pas effrayants, car ils ondulent avec la force du vent. Il fait un peu plus frais et mon corps frissonne.
- Oh, excuse-moi, tu as froid ? Tu veux que je te donne ma veste ?
- Non merci, lui répondis-je calmement, alors que je grelotte de l’intérieur.
- Allez, tu ne vas pas rester comme ça, prend ma veste Andréa !
- Non merci, je ne la veux pas.
- Très bien, comme tu voudras, dit-il en lâchant un long soupir.
Après quoi, il s’allongea dans l’herbe. Celle-ci étant mi- haute, on pouvait distinguait la courbe du corps de David. Je mourrais d’envie de lui sauter dessus.
- Viens t’allonger auprès de moi pour regarder les étoiles, elles sont superbes ce soir. Comme si elles avaient revêtu leur aspect le plus brillant pour nous plaire.
Il n’a pas tord et je ne me fis pas prier. Quand il reprend sa seconde phrase, je suis déjà allongée à ses côtés, les cheveux éparpillés dans la verdure, et mes fines jambes nues légèrement entrecroisées.
- Tu sais différencier les étoiles ? Du genre Grande Ourse, Petite Ourse et tout ça ?
Je n’ai même pas entendu sa question. Je suis bien trop absorbée par l’odeur exquise que dégage son parfum. Les yeux fermés, je hume chaque particule de cette essence. Il se redresse, et j’en fais de même.
- J’n’ai pas vraiment l’impression que tu m’écoutes Andréa.
- Oh, euh, excuse moi, je… je sentais ton parfum…, tu sens bon. Très bon, dis-je timidement.
- Et toi tu es belle. Très belle.
Jamais personne ne m’a prononcé ses mots - excepté ma mère évidemment, et je ne sais comment réagir. Innocemment, mon corps s’en charge. Après avoir plongé mon regard dans le sien, je m’abandonne dans ses bras. Les miens s’enroulent autour de son cou si doux, ma tête s’enfouit dans ses cheveux désordonnés, et quelques larmes coulent sur mes joues rebondis. David doit les sentir, car aussitôt il me prend la tête entre ses mains, et fixe mon visage d’un air soucieux. J’ai l’impression d’être l’objet d’une visite médicale mais peut-importe, tant que c’est David qui s’occupe de moi, je ferai toutes les visites nécessaires.
- Qu’y-a-t-il Andréa ?
- Je… Je ne sais pas, ces larmes ont coulés toutes seules…
- Arrête de mentir, tu sais très bien que tu peux me faire confiance. Dis-moi ce qui ne va pas.
Comment puis-je lui avouer ? Comment puis-je lui expliquer qu’en quelques mois, il est devenu ma raison de vivre ? Qu’en quelques mois, je suis tombée éperdument amoureuse de lui ? Mon esprit cogite quelques instants, et je trouve la réponse à mes questions.
- Je t’aime David, lui dis-je avec ma voix la plus douce.
C’est vrai, après tout, ces 2 mots résument bien des choses. Les yeux pétillants d’excitation, j’attends la réaction de David, jusqu’à ce qu’il se mette… à rire ! C’est donc si drôle d’avoir le courage de dévoiler ses sentiments ? David perçoit la grimace qu’affiche mon visage car il dit :
- Oh Andréa, ma belle et douce Andréa, je t’aime moi aussi, et depuis le moment où nos regards ce sont croisés, mais il m’a fallut du temps pour que je m’en rende compte. Ce qui me fait rire, c’est que nous étions tout les deux amoureux l’un de l’autre, et nous nous le sommes cachés ! Qu’est-ce que je suis bête… J’aurais du te le dire avant, pour pouvoir te prendre dans les bras, t’embrasser…
Il lève la tête vers moi avec une lenteur infinie, il me caresse la joue d’ une douceur infinie, et ses lèvres se posent sur les miennes d’une délicatesse infinie. D’ailleurs, ce moment me semble infini. Le temps s’est arrêté autour de moi. Plus rien ne compte sauf l’instant présent. Je n’avais jamais embrassé personne auparavant et j’en suis bien contente, car David a un baiser exquis. Et ensuite tout va très vite, mes mains s’accrochent à sa nuque, les siennes caressent mes cheveux. Nous nous embrassons avec plus d’ardeur, et c’est parfait. Une petite brise nous secoue, comme si elle veut répandre notre amour dans l’air. Quand nos lèvres se séparent, nous affichons tout les deux un large sourire. Nos yeux brillent, et nous tremblons tout deux. Tranquillement, je me faufile sous sa veste en cuir qui accueille largement deux personnes. Ah, cette nuit. Elle est comme dans les films. Aussi parfaite, et aussi inoubliable. Mais une chose me tracasse, et il faut que je pose la question à David.
- Et Julia alors ?
Le regard de David reste figé sur les étoiles.
- Julia… Elle est toujours dans mon cœur, mais c’est toi qui prends la plus grande place.
- Tu veux dire que tu l’aimes toujours ?
- Oui, mais mes sentiments sont bien infimes par rapports à ceux que j’éprouve pour toi ! Je ne reverrais sûrement jamais Julia, et avec le temps, je l’oublierais. Alors que toi, toi je te veux pour la vie.
Il m’embrasse de nouveau.
- Allez viens, il faut que je te ramène, sinon ta mère nous interdira des sorties de ce genre.
Jamais je n’aurais pu imaginer qu’un tel moment puisse prendre fin ! Je me lève à contre cœur, et main dans la main, nous nous dirigeons vers ma maison. Heureusement, nous sommes à l’heure. David me quitte en me déposant un baiser sur la joue. Ma mère, d’origine très discrète, se jette sur moi pour me poser des questions. Je n’ai vraiment pas le cœur à ça. J’entre dans ma chambre, m’allonge sur le lit et, la tête toujours dans les étoiles, je m’endors en pensant à une chose :
David.
Revenir en haut Aller en bas
Hell-osa

Hell-osa


Féminin Messages : 111
Date d'inscription : 09/03/2011
Age : 26
Localisation : C'est la ou je suis.

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptyLun 17 Oct - 19:20

T'abuses la ... T'a intêret à te rattraper ! Twisted Evil
Revenir en haut Aller en bas
rikugu




Masculin Messages : 19
Date d'inscription : 25/09/2011
Age : 27
Localisation : marseille

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptyMar 18 Oct - 23:19

C'est long OMG Sad
Revenir en haut Aller en bas
Nujozet
Veilleur
Nujozet


Masculin Messages : 273
Date d'inscription : 15/11/2009
Age : 28
Localisation : Près d'ici ou là-bas

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptyMer 19 Oct - 18:20

trop uu'
Revenir en haut Aller en bas
raptocra

raptocra


Masculin Messages : 169
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 25
Localisation : nomade en jeux video/irl: Paris :D

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptySam 31 Déc - 2:09

mmmaaaaa tteeeeeetttteeeeeeee affraid
Revenir en haut Aller en bas
Bunk-err

Bunk-err


Masculin Messages : 228
Date d'inscription : 31/12/2011
Age : 30
Localisation : Amakna

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptyLun 2 Jan - 8:29

C 'est trop dure à lire pour un iop Sad
Revenir en haut Aller en bas
baldon

baldon


Masculin Messages : 395
Date d'inscription : 10/11/2010
Age : 26
Localisation : Tonkult?

Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon EmptyLun 2 Jan - 12:48

lol (tous des iop eux)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Histoire d'une copine à Baldon Empty
MessageSujet: Re: Histoire d'une copine à Baldon   Histoire d'une copine à Baldon Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Histoire d'une copine à Baldon
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Baldon une légende ou pas?
» Baldon, un Espoirs?
» Journal du jour de Baldon!!:"Le Petit Amaknéen"
» L'histoire continuera?
» antipk, mon histoire

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le forum de la guilde des Espoirs :: La Taverne de l'Espoir Bourré :: Le Bar-
Sauter vers: